Procès du DS

Hier, je vous parlais du DS de mon fils. Bien sûr, je trouve qu’il joue trop souvent et trop longtemps. Je dis souvent à la blague, qu’il est venu au monde avec un défaut de fabrication, il a un port USB intégré à la nuque. Paraît que c’est comme ça pour tous les modèles nés à partir de l’an 2000.

Je dois sans cesse lui proposer d’autres activités afin de le faire décrocher. Dans ce temps là, j’ai l’impression d’être une animatrice du service des loisirs et je ne me sens vraiment pas à la hauteur dans ce type de travail. J’avoue, des fois (même souvent) cela fait mon affaire qu’il se branche. Quand j’ai du ménage ou des petites commissions à faire, en attendant le repas au restaurant ou bien même lorsque je m’entraîne au gym, qu’il se branche sur son DS, ça m’arrange bien. De plus, j’aime bien jouer moi-même à tous ces jeux vidéo.

Malgré tout le mal que l’on dit sur les jeux vidéo, je trouve que dans son cas, il y a plus d’avantages que d’inconvénients à jouer. Il joue à des jeux de stratégies où il doit lire une histoire (il pratique sa lecture) pour bien comprendre le jeu, il doit calculer les probabilités dans l’élaboration de ses stratégies (il pratique ses maths) et quelques fois même, il doit traduire de l’anglais, et pose des questions telles que : « Maman ça veut dire quoi tel mot ? »

Donc, je suis constamment prise entre deux sentiments : Le laisser faire ce qu’il a envie de faire ou bien l’arrêter, suite aux pressions de la société. Car vous le savez sans doute, c’est EXTRÈMENT dangereux les jeux vidéo.

Je termine avec la citation du jour :

- « Maman, veux-tu bien me dire ou est-ce que le monde s’en va ? »
- Heu…je comprends pas ce que tu veux dire…
- « J’ai vu une mouche mélangée avec un papillon »